La Borne, sans réserves
Le musée de la Poterie de La Borne présente l’exposition La Borne, sans réserves du 2 avril au 11 novembre 2021.
Cette nouvelle exposition s’inscrit dans le cadre de la fusion des collections du musée Vassil Ivanoff et du musée de la Poterie de La Borne.
Les œuvres majeures des XIXe et XXe siècles sont réunies et présentées dans un dispositif d’exposition radical où les supports habituels sont remplacés par des rayonnages éclairés.
Dans le cadre du cinquantenaire de l’Association Céramique La Borne, le musée ouvre son exposition à la présentation d’une trentaine d’œuvres majeures de l’après Seconde Guerre mondiale.
Les artistes, Paul Beyer, Elisabeth Joulia, Anne Kjærsgaard, Jacqueline et Jean Lerat, Pierre Mestre, Yves Mohy, Claudine Monchaussé et d’autres, sont présentés ainsi que des documents photographiques inédits.
Cette exposition dévoile l’importance pour le musée d’ouvrir sa collection aux années de l’après-guerre jusqu’à la fin des années 70.
Depuis plus de 35 ans le musée de La Borne établit une collection par le biais d’achats et de donations. Une dizaine d’œuvres dont le musée de la Poterie a fait acquisition durant l’année 2020 est présentée au sein de l’exposition.
En mettant en avant l’éclectisme et la qualité des œuvres réalisées à La Borne, le musée de la Poterie, le musée Vassil Ivanoff et la Communauté de communes Terres du Haut Berry invitent à une réflexion autour d’un nouveau musée pour répondre aux besoins et au caractère exceptionnel des œuvres acquises et à venir.

La Borne, sans réserves
Le musée de la Poterie de La Borne présente l’exposition La Borne, sans réserves du 2 avril au 11 novembre 2021.
Cette nouvelle exposition s’inscrit dans le cadre de la fusion des collections du musée Vassil Ivanoff et du musée de la Poterie de La Borne.
Les œuvres majeures des XIXe et XXe siècles sont réunies et présentées dans un dispositif d’exposition radical où les supports habituels sont remplacés par des rayonnages éclairés.
Dans le cadre du cinquantenaire de l’Association Céramique La Borne, le musée ouvre son exposition à la présentation d’une trentaine d’œuvres majeures de l’après Seconde Guerre mondiale.
Les artistes, Paul Beyer, Elisabeth Joulia, Anne Kjærsgaard, Jacqueline et Jean Lerat, Pierre Mestre, Yves Mohy, Claudine Monchaussé et d’autres, sont présentés ainsi que des documents photographiques inédits.
Cette exposition dévoile l’importance pour le musée d’ouvrir sa collection aux années de l’après-guerre jusqu’à la fin des années 70.
Depuis plus de 35 ans le musée de La Borne établit une collection par le biais d’achats et de donations. Une dizaine d’œuvres dont le musée de la Poterie a fait acquisition durant l’année 2020 est présentée au sein de l’exposition.
En mettant en avant l’éclectisme et la qualité des œuvres réalisées à La Borne, le musée de la Poterie, le musée Vassil Ivanoff et la Communauté de communes Terres du Haut Berry invitent à une réflexion autour d’un nouveau musée pour répondre aux besoins et au caractère exceptionnel des œuvres acquises et à venir.

« Je ne puis qu’espérer saisir quelques résonances furtives
dans les plis d’une mémoire intime,
dans cet entrebâillement qui laisse voir
tout autant qu’il cache… »

Daniel Bambagioni

« Je circule dans des lieux divisés, dans ce pas de deux qui nourrit sans doute mon inquiétude et soutient mes contradictions et mes envies.
Je suis dans l’intervalle de ce que je sais du monde, des éléments épars d’une vie , de ses joies et ses deuils, du regard sur la peinture d’hier et d’aujourd’hui. »

Daniel Bambagioni

Rêve de Cuisson
Pour cette exposition j’ai voulu revenir à un genre traditionnel de la nature morte tout en détournant le sens-même de cette dernière.
Les pièces inanimées, «éclosent» lors de la cuisson, lors de la mise en température.
Entre figuration et abstraction ; je révèle ici un théâtre loufoque sous haute tension, sous haute chaleur.
Je retranscris avec ma sensibilité ce moment intime d’ébullition de transformation, de magie !
Les tasses, bols, cruches et bouteilles s’enivrent joyeusement sous la chaleur pure.
Les couleurs, les transparences, les patines minérales, les concrétions végétales, les oxydes telluriques, les effets de matières…
Les possibilités sont infinies et uniques.
Elles s’illuminent et se révèlent dans des contrastes singuliers, dans des interprétations illimitées.
Une procession empirique, un cycle originel, l’âme dévoilée, édifiée par le feu.

" La matière et sa couleur viennent à l’appui de la forme, de sa taille, de l’espace créé. Tout est question ici de communication et de complicité intérieure. Terre enfumée, grès, raku, porcelaine, simples traits ou arabesques florales, sont comme des vêtements stricts ou sensuels partageant le monde à part égale entre masculin et féminin. La couleur se partage de la même façon en restant sourde et délicate ou en introduisant un certain désordre par sa brutalité parfois radicale."

Extrait, texte de Sabine Puget, mars 2016

Isabelle Daucourt est installée à st Amand en Puisaye, elle travaille le grès et la porcelaine, cuit au gaz ou au bois dans un four "Train kiln». Ses pièces sont souvent recouvertes d'émail mais elle aime laisser la porcelaine nue pour les cuissons dans son four à bois.

Delphine Dewachter est née en Normandie en 1979, elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Bourges en 2003. Artiste pluridisciplinaire, elle pratique le dessin, la peinture, l’art textile, la photographie, la gravure et l’écriture.
Extrêmement sensible à la nature et l’architecture ainsi qu’aux espaces oniriques, elle y trouve ses sujets d’explorations. Le fil explore l’intérieur et l’extérieur – l’espace intime riche de sentiments et de sensations et espace architectural, façade à la vue de tous. Elle visite les espaces, elle fait émerger l’inexprimable et elle nous montre l’invisible.
Poussée par le besoin d’explorer tous les possibles, elle travaille en série de manière libre et intuitive

www.delphinedewachter.blogspot.com

Les porcelaines et grés utilitaires de Lucile Dray révèlent les nombreuses couleurs des minéraux contenus dans l'argile et les essences de bois utilisées pendant les cuissons. Ses céramiques sont cuites dans un four à flamme directe, maintenu en chauffe pendant 5 jours dont 50h environ à 1300 degrés.
Chaque pièce est unique, deformée, vitrifiée, cristallisée, embraissée… Cette riche métamorphose de l'argile par le feu surprend le regard chaque jour à nouveau.… un bol devient fétiche."

A la Brossarderie, dans son ancien atelier il aura une petite exposition des pièces et dessins de la céramiste Eva Eisenloeffel (Amsterdam 1917-2011). Elle a découvert la Borne en 1965 et s’installe a Neuilly en Sancerre en 1976. Depuis, son atelier est resté en état d’ orgine.
Dans le grès elle sculptait des petits etres humains avec beaucoup de poésie et de tendresse ce qui etait encore accentué par les cuissons au bois.

Depuis mon entrée en céramique à l’âge de 18 ans ma fascination pour le monde de l’émail n’a jamais diminué. Si je reviens souvent sur certains chemins pour en percer de nouveaux secrets, j’en visite d’autres sans jamais savoir ou ils m’emmèneront. J’y avance en explorateur, ébloui par le travail des éléments et continue à chaque cuisson à interroger le feu du four.

Charles Hair

Anne Kjaersgaard (Danemark 1933 -Neuvy deux Clochers 1990) est arrivée à la Borne en 1960. Elle a suivi une formation de céramique chez Bernard Leach en Angleterre qui lui a conseillé d’aller en France pour connaitre les cuissons au bois.
Cette petite expo de son travail montre bien l’évolution de son travail ; des formes tournées, robustes, spontanées peu décorées du début jusqu’a l’emploi des émaux avec un décor très libre à la corne ou avec ses mains.
Anne Kjaersgaard est une de ces grandes céramistes qui nous inspirent pour continuer à vivre notre expression céramique personnelle.

Comme une façon par la matière de faire traces, empreintes de ce qui est symbole.
Mon travail de création est inspiré du monde végétal, minéral.... dans lequel les forces complices de la terre, de l'eau et du feu se mélangent pour donner naissance à des formes, des volumes , afin de rendre hommage à l'argile et à sa multiplicité.
Je vis la création comme un dialogue spontané, intuitif, rempli d'émotions ou chacun peux y retrouver une part de lui même.
L'achèvement d'une pièce donne naissance à la conception de la suivante créant ainsi des liens invisibles mais intenses.
Une cuisson longue au bois, four Anagama, leurs apportent en profondeur, lumière, matière, beauté…

Étudiante, j’axais mes recherches autour de la cellule, du corps humain…
Une fois installée en tant que céramiste, mes premières pièces furent des «Nids» puis s’en suivit «L’éclosion», «La graine», «La métamorphose» et actuellement «D’un état à un autre».
J’explore le vivant dans sa globalité, la croissance, le cycle de la vie, la mutation, le passage de l’un à l’autre.
Allant du végétal (graine, rhizome, feuille, branche, fleur, la butte-montagne-…) à l’être humain (organe, mains, pieds ,visage …. en passant par l’Animal (poils, plumes, organe…) Ces modelages répétitifs illustrent des symboliques personnelles ou universelles ; la plume (l’oiseau ) comme le besoin d’évasion, la butte reflète l’ancrage, le rhizome symbolisant tantôt la croissance, tantôt l’élévation ou bien encore le bouillonnement... Parfois ils se confondent comme la feuille de l’arbre et la plume d’oiseau ; la branche de l’arbre et les bois d’un cerf.
Entre Végétal-Etre Humain-Animal, il n’y a pas de rupture entre eux mais plutôt des ponts, des passages, sans hiérarchie ou bien je l’interroge… L’un génère l’autre, ils font partis d’un tout, ils sont en interdépendance.

http//stephaniemartin-ceramiste.com

« Forts de leur expérience de potier, Jo Miquel et Hervé Rousseau s’installèrent à la Borne en 1981. À la suite d’Anne Kjaersgaard, hélas elle aussi disparue, Jo Miquel inclina la ligne de son décor vers la vigueur et l’innovation ; elle dessina à la corne, d’un trait épais, onctueux, souple, qui laissait le relief persistant après cuisson, donnant vie aux dessins. (…)
D’un séjour en Afrique, des rencontres, échanges, travail quotidien partagés avec les potières togolaises surgirent pour Jo et Hervé une authentique source d’inspiration et un métier nouveau imprégné de techniques primitives. Des pièces rugueuses d’une texture étonnante apparurent. En même temps, les émaux, le décor des plats, vases, assiettes s’enrichissaient. Le dessin était de plus en plus gracieux, libre, fort. »

Michel Toupet

"L'atelier de Sylvie Piaud s'ouvre sur un paysage de courbes et de ruptures. Dans la lumière les pièces se répondent en rondeurs sensuelles et fiévreuses. Rien n'est clos, ni trop étreint,
La matière est généreuse, les décors s'expriment tout en couleurs.
Nous voilà embrassés, dévoilés ailleurs"!

Jean Pauly

Sylvie Piaud revient vous présenter ses dernières créations.... 30 ans de voyage dans la céramique après sa première rencontre avec la terre à La Borne.

En effet quoi de plus attirant pour le sculpteur que les courbes de la courge, le galbe des poires, la rotondité d’un navet et autres inépuisables séductions anthropomorphiques, je prends donc modèles
dans mon catalogue Vilmorin.

Fruits, fleurs, légumes sont montés en rubans de grès chamotté puis assemblés en une composition de terre brute. Après une première cuisson, un engobe coloré est ajouté par endroits pour un aspect bicolore terre nue/terre pigmentée.

L’important c’est un volume entre figuration et abstraction, un jeu de modelage qui propose des interprétations multiples sans trahir ni l'objet ni la matière. Devenue impérissable cette nature transformée nous ramène peut-être au Jardin d'Eden »
Marie Rancillac

http://marierancillac.fr/